LOCAR LE CRI DE L'HARFANG

MAIS QU'EST CE QUE C'EST?

LOCAR c’est un duo …

… mais peut être pas seulement.

LOCAR c’est un groupe de Drum’n Bass …

… mais peut être pas tout à fait.

LOCAR c’est aussi des spectacles poétiques,

concerts aériens, mêlant musique live, danse

et acrobaties aériennes …

… mais peut être pas que.

LOCAR, c’est sortir parfois de l’intimité

ouaté des théâtres pour se confronter à

l’exposition brut de la rue, ou autres

endroits moins attendus.

 

Plus simplement, LOCAR c’est la réunion et

l’expression de deux sensibilités, celles de

MARIE & OLIVIER, s’exprimant

sous différentes formes, portés par leurs

inspirations et leurs envies.

OLIVIER PRADEL

MUSICIEN, AUTEUR-COMPOSITEUR

« D’un pas assuré je marche, mais le chemin n’est pas clairement tracé. Il est longé d’endroits à explorer, où s’égarer l’espace d’un instant avant de reprendre la route. Je m’y aventure . Et c’est là que je les trouve, dans ces endroits, ils sont partout, tout autour. Certains sentent le cambouis. Leur reflets métalliques et leur gueule angulaire font résonner le rythme des machines et leurs cycles entêtés. D’autres semblent sortir de terre. Plus mous, plus ronds, ils formeraient presque un tapis d’humus immuable où s’assoir. Quant à ceux là, ils viendraient de l’eau. Ils glissent, ils s’écoulent, filent et font le lien. Et y’en a d’autres… Puis il y a ceux que je fabrique de mes doigts. Tout en marchant je les recueille, je les dépose dans cette boite que je traine toujours avec moi. Et là, ils se mettent à tourner. Contenus là, ils tournent ensemble, s’harmonisent, se coordonnent. Ils forment un tout, cette ronde tribale, transe grandissante devient un objet sonore, et je joue avec. C’est ainsi que je fabrique ma musique, d’échantillons, de jeux samplés et de jeux lâchés… ».

MARIE LUCCHINI

 

DANSEUSE & ACROBATE

« A l’heure où notre techno-quotidien nous pousse, à toute vitesse dans chaque nouveau jour, je ressens l’envie de ralentir. Retrouver ce rythme oublié pour certains, inconnu pour d’autres. Prendre le temps de contempler l’onde, de ressentir l’œuvre. Prendre le temps de les absorber, de les murir, qu’elles se répandent en moi, qu’elles s’écoulent sous ma peau. Et que l’écho de leur murmure m’invite à la prochaine danse, au prochain envol. On pourrait dire qu’après, je vous partagerais ces murmures-corps, à ma manière à moi, avec mes mots-mimes et mes entre-chutes. Viendrait ce moment où vous m’écouteriez, grands yeux ouverts et cœur franc. On pourrait dire qu’en vous délivrant ces murmures, je veillerais sur vous et qu’en les écoutant vous veilleriez sur moi. Et nous pourrions dire que ce serait aussi une belle manière de prendre soin les uns des autres ».

LOCAR,
Le
Cri
de
L’Harfang